jeudi 8 février 2018

L’incroyable effondrement de la population italienne

Article original publié le 18 janvier 2018 sur le site Gefira
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr

D’ici à 2080, les Italiens seront une minorité dans leur propre pays

Source: shutterstock.com 

Bien que les données officielles montrent que la population italienne était en croissance jusqu’en 2015 et, selon une projection d’Eurostat, qu’elle se stabilisera dans les prochaines décennies, le nombre de citoyens autochtones diminue à un rythme étonnant : chaque année, il baisse d’un quart de million, et cette tendance va s’accélérer. Cela signifie que la croissance démographique projetée ne peut être réalisée que par des migrations de masse en provenance d’Afrique et d’Asie centrale. Actuellement, la plupart des migrants en Italie viennent de Roumanie mais ce nombre diminue rapidement. Il y aura de moins en moins de migrations en provenance d’autres pays européens, car toutes les nations européennes connaissent un déclin démographique dramatique et parce que la crise économique prolongée en Italie n’en fait plus une destination privilégiée pour les ressortissants d’autres États européens.



Si les prévisions officielles d’Eurostat sont correctes, alors d’ici 60 ans ou, compte tenu du rythme actuel des migrations, encore plus tôt, 50% des habitants de l’Italie seront d’ascendance africaine ou asiatique. Les chiffres trouvés par notre équipe de recherche démographique ne sont pas uniques et les statisticiens gouvernementaux ont les mêmes. Non seulement les autorités italiennes et européennes en sont pleinement conscientes, mais elles semblent exécuter un programme de repeuplement à une échelle monumentale qui éclipsera l’expérience suédoise de migration de masse.
Le taux de fécondité italien (des femmes autochtones et naturalisées), c’est-à-dire le nombre d’enfants par femme, est de 1,34, ce qui est très inférieur au taux de remplacement de 2,1. Il en va de même pour l’ensemble du continent européen. À cet égard, l’Europe ressemble au Japon. La différence est que si les autorités japonaises s’attendent à ce que la population du pays baisse de 60% d’ici à la fin du siècle, les gouvernements européens prédisent une croissance démographique. Pourquoi cela ? La réponse est simple. Les dirigeants européens ont choisi de reconstituer leurs nations avec des migrants alors que leurs homologues japonais ne l’ont pas fait. Les autorités de Tokyo refusent de remplacer leur peuple par des étrangers, sachant pertinemment qu’à long terme, une telle mesure signifierait que le Japon ne continuerait d’exister que de nom.

Pour mieux comprendre le développement démographique en Europe, l’équipe de Gefira a développé un logiciel de simulation de population appelé Cerberus 2.0. Le programme est alimenté par des millions d’enregistrements fournis par Eurostat et les agences statistiques nationales de différents États membres européens. Pour l’Italie, Cerberus 2.0 a commencé sa simulation avec le niveau de population de 1985, qui est la première année pour laquelle une base de données complète sur les taux de mortalité et de fécondité est disponible. Pour calculer la population des années suivantes, Cerberus 2.0 a augmenté l’âge de tous les groupes. Le programme utilise les taux de fécondité et de mortalité par âge pour chaque année. Le nombre de nouveau-nés peut être calculé à partir du taux de fécondité par âge multiplié par le nombre de femmes chaque année. Le programme peut déterminer très précisément combien de nouveau-nés il y a et combien de personnes meurent par groupe d’âge. La prédiction démographique sans migration est la prévision la plus précise et nous laisse avec peu d’incertitude sur le sort de la nation italienne.

À partir de l’année 1985, Cerberus 2.0 a calculé qu’en 2016 l’Italie aurait dû compter 55 millions de personnes. Pourtant, selon Istat, l’Institut national italien de la statistique, il y avait 60 millions d’habitants, ce qui signifie que 5 millions d’entre eux étaient des immigrants. Ce fait a été admis par Istat et prédit par notre logiciel.

Pour les prédictions après 2016, Cerberus 2.0 utilise les taux de fécondité et de mortalité à partir de 2016. Cette simulation donne une estimation très précise de la future population italienne.

Sans un changement radical dans l’attitude à l’égard de la vie de famille et de la reproduction dans la société occidentale, les taux de fécondité des Européens natifs n’augmenteront pas. Dans certains pays européens, un nombre relativement élevé d’enfants par famille est surtout dû aux immigrés de première génération. Par exemple, le taux global de fécondité (autochtone et immigré) aux Pays-Bas est de 1,67, tandis que le taux de fécondité des femmes nées aux Pays-Bas est de 1,5.

L’espérance de vie ne changera pas de manière significative l’image démographique globale. Le taux de mortalité de la cohorte des personnes âgées de moins de 65 ans dans les pays occidentaux est si faible que des améliorations à cet égard ne sont guère possibles. L’espérance de vie des personnes âgées peut augmenter un peu, mais cela n’affectera pas de façon significative la croissance d’une population. La fertilité se termine généralement à l’âge de 55 ans. Les démographes connaissent précisément l’avenir des populations autochtones de l’Ouest, et pourtant, il y a peu ou pas de débat académique sur leur extinction imminente.

Il y a un grand groupe de spécialistes des sciences sociales qui s’accrochent à la croyance (et c’est le bon mot) que les migrants du Maroc, du Congo ou du Zimbabwe vont absorber la culture italienne et se fondre dans la nation italienne. La réponse commune aux critiques des politiques d’immigration est que « les problèmes disparaîtront après la deuxième génération » ou que « ce sera comme les États-Unis » où il y a des italo-américains, des sino-américains, des afro-américains et ainsi de suite. En d’autres termes, dans une ou deux générations, les nouveaux Italiens noirs se comporteront comme des Italiens, et aucune différence ne sera perceptible à part leur couleur de peau foncée. Une opinion différente, fondée sur des preuves tangibles, est jugée raciste et traitée en conséquence. La discussion dans « la bonne société » est centrée sur la taille et la vitesse de cette migration et l’intégration des arrivants. Comme au temps de Galilée, les croyants ont le dessus sur ceux qui apportent l’observation et les faits. Les États-Unis du futur ne ressembleront pas aux États-Unis du passé : les États-Unis actuels sont déjà en train de changer. Et de plus, les problèmes ne « disparaissent pas après deux générations ».

La France, qui en est maintenant à la troisième génération d’immigrés du Tiers Monde, a été confrontée à des émeutes ethniques il y a plus de dix ans, le président Sarkozy qualifiant les émeutiers maghrébins de « racailles ». De tels conflits ne peuvent jamais être aplanis. Les affrontements culturels entre les catholiques et les communautés de migrants protestants aux États-Unis n’étaient pas rares, mais ils n’ont jamais évolué vers les manifestations régulières du terrorisme islamique que nous voyons aujourd’hui en Europe. Les immigrés aux États-Unis n’ont jamais bénéficié d’un système de protection sociale équivalent à celui que nous avons en Europe. De nos jours, Mark Faber, un investisseur suisse, a été viré de nombreuses fonctions publiques pour sa remarque que si les Africains avaient fondé l’Amérique, elle ressemblerait à l’Afrique. Bien que cela semble un truisme pour les gens ordinaires, l’investisseur a été obligé de s’excuser auprès de la communauté politiquement correcte, des universitaires et des journalistes. Toute personne qui croit que la migration de masse venant d’Afrique va changer le visage et l’âme de la nation est étiquetée comme raciste.

Avec zéro immigration et le taux actuel de naissance Cerberus 2.0 prédit qu’en 2080 la population italienne autochtone sera réduite à environ 27 millions de personnes et en 2100, elle sera encore réduite de 60% à 20 millions, ce qui est le même résultat que les statisticiens japonais prédisent pour le Japon. Sûrement, les économistes, les décideurs et les prévisionnistes de renom sont-ils conscients d’un tel changement radical dans les sociétés occidentales. Mais le sont-ils vraiment ?

Malgré ces données, le gouvernement italien et Eurostat prévoient que d’ici 2080, il y aura 53 à 60 millions d’habitants en Italie. Cela ne peut être vrai que si la population autochtone est reconstituée avec 25 à 30 millions de migrants de première génération et leurs descendants d’Afrique ou d’Asie. Même si la migration ne s’accélère pas, les Italiens seront minoritaires en 2080. Si l’on considère le taux de migration des cinq dernières années, cela peut arriver encore plus tôt.

Alors que le grand public n’est pas conscient de son sort, les décideurs politiques connaissent les chiffres. Des ONG allemandes, espagnoles, norvégiennes, irlandaises et hollandaises ainsi que la marine européenne ont transporté depuis 2014 un nombre impressionnant de 600 000 migrants non occidentaux de la Libye vers l’Italie. Cela a été fait avec la complicité des autorités italiennes actuelles. Le grand remplacement n’est pas un accident et n’est pas destiné à être arrêté. C’est un programme bien conçu et sournois sans que les indigènes européens aient leur mot à dire.


Pyramides de population créées par Cerberus 20 combinées aux projections d’Eurostat

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